CCFP : urgence pour le pouvoir d'achat et non à la réforme des retraites

CCFP : urgence pour le pouvoir d'achat et non à la réforme des retraites

L’UNSA Fonction Publique estime que le pouvoir d’achat des agents face à l’inflation galopante est une urgence absolue. Pas de réponse du ministre, ni sur cette revendication, ni sur  la déclaration unitaire des syndicats représentatifs de la fonction publique concernant le projet de réforme des retraites, lors du Conseil Commun de la Fonction Publique ! 


Lors de la réunion d’installation du CCFP (Conseil Commun de la Fonction Publique) du 2 février 2023, le ministre a présenté les orientations de son agenda social. L’UNSA a pointé des sujets prioritaires qui n’y figuraient pas.

 

L’UNSA Fonction Publique a ainsi rappelé que le pouvoir d’achat des agents face à l’inflation galopante est une urgence absolue.

 

L’UNSA a donc réitéré sa demande de tenue immédiate d’une conférence salariale préalablement à l’ouverture du chantier « carrières et rémunérations » prévu dans l’agenda social exposé par le ministre.

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Le ministre a rejeté cette revendication au prétexte qu’il souhaite ne pas dissocier ce sujet de l’évolution des structures des rémunérations, en faisant fi de l’urgence subie par les agents.

 

Par ailleurs, le ministre a ignoré l’interpellation unitaire de l’ensemble des organisations syndicales sur les retraites. (voir ci-dessous)

 

Bagnolet le 2 février

Luc Farré

Secrétaire Général de l’UNSA Fonction Publique.

 

Déclaration unitaire au CCFP du 2 février 2023

 

Monsieur le Ministre,


En ouverture de cette réunion d’installation du Conseil commun de la Fonction publique, les organisations syndicales représentatives CGT, FO, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC et FA-FP tiennent à réaffirmer ensemble qu’elles continuent d’exiger du gouvernement qu’il renonce à son projet de report de l’âge légal d’ouverture des droits à la retraite de 62 à 64 ans et à l’accélération de l’augmentation des durées de cotisation.


La population soutient les revendications des organisations syndicales qui s’opposent au recul de l’âge légal de départ à 64 ans et à l’allongement de la durée de cotisations. 9 travailleurs sur 10 rejettent la réforme, 2/3 de la population soutiennent les mobilisations.

 

Personne ne s’est donc laissé tromper par la propagande du gouvernement. Nous n’acceptons pas non plus les propos tenus par la Première ministre, ce dimanche, indiquant que, selon elle, « l’âge de départ à 64 ans n’est plus négociable ». Le recul de l’âge de départ n’a jamais été négociable ! Les propositions alternatives que nos organisations ont formulées sont toutes restées lettre morte !

 

Nos organisations dénoncent également le mail que vous avez adressé aux agents, instrumentalisant ainsi votre rôle d’employeur, présentant une liste d’arguments en faveur de la réforme des retraites.


Monsieur le Ministre, vous devez prendre la mesure de la force du rejet du projet de réforme des retraites porté par le gouvernement et de la détermination des agents de la fonction publique et plus largement de la population.

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Les organisations syndicales représentatives de la Fonction publique appellent les personnels des trois versants à se mobiliser massivement avec toute la population lors des deux journées interprofessionnelles dès mardi 7 et samedi 11 février prochains, et, d’ici là, à multiplier les actions, initiatives, assemblées générales partout sur le territoire, dans les services, y compris par la grève.

 

Les syndicats représentatifs de la fonction publique, CGT, FO, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC et FA-FP