Pas d’agents rémunérés sous le SMIC, une exigence forte

Pas d’agents rémunérés sous le SMIC, une exigence forte

La conférence sur les perspectives salariales dans la fonction publique s’ouvre le 21 septembre. L’UNSA demande au gouvernement de nouvelles mesures, à minima pour tenir compte de la reprise de l’inflation.


L’inflation de 2,2% sur un an conduit à une hausse du SMIC au premier octobre. C’est une mesure nécessaire. L’UNSA est attachée à ce qu’aucun agent public ne soit payé sous le SMIC. 

 

Lors de la première conférence sur les perspectives salariales,en juillet dernier, le gouvernement a annoncé des mesures importantes touchant les agents de catégorie C, les moins rémunérés. Il s’agissait d’une accélération de leur carrière et d’un relèvement de leur grille indiciaire. Ces mesures sont balayées par l’inflation si forte qu’elle conduit à une hausse du SMIC. 

 

Les nouvelles grilles envisagées deviennent obsolètes avant même leur entrée en vigueur. L’urgence porte aussi sur la rémunération de nombreux agents contractuels comme fonctionnaires. Le pouvoir d’achat de tous est impacté par la reprise de l’inflation. Le gel de la valeur du point d’indice depuis près de 10 ans (*) accentue cette baisse.

 

Depuis le début du quinquennat, l’UNSA et ses syndicats agissent pour améliorer les rémunérations des agents publics et demandent l’ouverture de négociations salariales. La reprise de l’inflation rend cette exigence urgente.  

 

Tous les agents publics qui sont engagés au service de la nation et qui ont permis à notre pays de tenir pendant la crise sanitaire ne doivent pas restés, une nouvelle fois, sans perspective salariale cohérente. C’est aussi une question d’attractivité.

 

Le gouvernement est désormais au pied du mur. L’occasion peut lui être donnée, par le lancement de la nouvelle «Conférence sur les perspectives salariales » du 21 septembre de répondre aux attentes par de nouvelles annonces, réelles, concrètes et rapides. L’UNSA l’y engage.

 

(*) excepté pour l‘année 2016 avec l’accord PPCR qui avait permis une hausse de 1,2% en deux fois (0,6% en juillet 2016 et 0,6% en février 2017)

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