Police municipale : projet de revalorisation indemnitaire
La réunion des représentants des policiers et garde-champêtres municipaux avec la ministre déléguée, lors de la réunion de la Commission Consultative des Polices Municipales (CCPM), a donné lieu à des projets de revalorisation et d’avancement de carrière.
Le 25 mai avait lieu une réunion une réunion entre les représentants des syndicats membres de la CCPM et la ministre déléguée chargée des collectivités territoriales et de la ruralité, Dominique Faure. Cette dernière a présenté un projet de revalorisation du régime indemnitaire des policiers municipaux et gardes champêtres.
À l’instar du RIFSEEP, les indemnités seraient basées sur une part fixe et une part variable, avec revalorisation des montants actuels. Il resterait aux employeurs territoriaux à délibérer pour fixer le montant.
Reprise du dialogue social à la CCPM, instance qui ne s'était pas réunie depuis des années... ©UNSA Territoriaux
Dominique Faure souhaite mettre en application cette revalorisation indemnitaire au 1er septembre, mais elle doit préalablement la soumettre au Conseil d’État puis au Conseil supérieur de la fonction publique territoriale (CSFPT).
Avancement d’échelon
La ministre a aussi présenté le projet de supprimer certaines conditions existantes qui limitaient l’avancement au choix à l’échelon spécial. Enfin, il a été proposé de réviser la grille des directeurs de police municipale en la calquant sur les grilles de la filière administrative. Le quota de 20 policiers municipaux serait modifié en 20 agents composant le service de police municipale.
L’UNSA Territoriaux, représentée par Raoul Regaieg, suppléant à la CCPM, a exprimé sa satisfaction de voir que les mesures qu’elle proposait ont été reprises.
Toutefois, Raoul Regaieg a rappelé la faible retraite des policiers municipaux et son souhait de calquer primes et autres avantages des sapeurs-pompiers aux policiers municipaux. Il a aussi été souligné la confusion entre le grade et la fonction pour les chefs de service de PM et la nécessité de créer un insigne DPPM pour les directeurs principaux de PM.
Voir aussi : Interview de Manuel HERRERO sur weka.fr