Avant d’entrer dans la phase de négociation en 2021, des groupes de travail viendront donner un cadre à cette future négociation.
La vision de la ministre engloberait, non seulement, le télétravail mais également l’organisation du travail et son contenu, dans une perspective de qualité de vie au travail et de performance des services. Une ambition assez large qu’il s’agit maintenant de préciser.
La concertation commencera donc lors d’un prochain groupe de travail, dans un mois, qui devra également s’articuler avec la concertation sur le Plan Santé au Travail dont la prochaine réunion est programmée le 21 octobre. Certains ministères sont également en phase de réflexion sur des futurs accords sur ce thème (Intérieur, Finances), le ministère des affaires étrangères a, lui, dès juillet, modifié son arrêté.
La crise sanitaire a, semble-t-il, donné une impulsion aux employeurs, dont un grand nombre étaient jusqu’alors réticents à mettre en œuvre le décret de 2016 sur le télétravail. Les agents, eux, demeurent très majoritairement favorables à cette modalité de travail.
Les dysfonctionnements mais aussi les réussites de l’expérimentation « sauvage » et à grande échelle de cette organisation du travail, peuvent permettre de progresser et d’offrir de nouvelles garanties aux agents publics.
L’UNSA Fonction Publique sera force de proposition pour nourrir cette nouvelle négociation.