Édito :
Emballez, c’est pesé
Emballez, c’est pesé ou circulez, il n’y a plus rien à voir ! Ainsi pourrait se résumer la politique du gouvernement. Un plan de rigueur succède à un
autre. On l’annonce à grand fracas, pour en retirer l’essentiel le lendemain : Excusez-nous, on s’est trompé de casting » !
Il en va ainsi du quatrième jour de carence dans le secteur privé. Vite annoncé, vite retiré, sauf pour les fonctionnaires bien sûr. A tel point que l’on se demande si toute cette campagne médiatique n’est pas orchestrée
pour justement, une fois de plus, tirer sur les fonctionnaires. De là à ce que l’on nous annonce une baisse du point d’indice, il n’y a qu’un pas !
Cela dit, la mise en application pratique de cette journée de carence pour les fonctionnaires territoriaux, requiert un certain nombre de préalables, comme, excusez-nous du peu, de modifier la loi de janvier 1984. A moins bien sûr que l’on nous sorte, comme pour l’allongement des retraites, un
petit amendement de derrière les fagots.
Cela s’appelle du dialogue social !!
Pour autant, la réforme de l’État et plus globalement les politiques publiques, ne peut être mise sous le boisseau, aujourd’hui et demain tant les efforts d’économie sont considérables.
A l’UNSA Territoriaux, nous le disons sans langue de bois : plus jamais les services publics ne seront ce qu’ils ont été.
Comment un syndicat réformiste comme le nôtre accompagne-t-il ce changement ? C’est sur cet enjeu que plancheront les congressistes de l’UNSA Territoriaux réunis en Congrès au Mans, en juin 2012. Nous saurons être force de propositions pour promouvoir dans ce contexte, un service public de qualité, garant de l’intérêt général. A l’UNSA Territoriaux nous affirmons que c’est par un débat ouvert entre le gouvernement,
les collectivités territoriales, les usagers et les partenaires sociaux que nous réhabiliterons les services publics.
C’est notre liberté de pensée, qui nous pousse à agir. C’est notre liberté de ton qui force l’adhésion. C’est sur ces bases-là que nous nous développons. Partis de rien en 2005, notre ascension est aujourd’hui irrésistible. C’est grâce à vous toutes et tous. C’est grâce à votre engagement au quotidien. « Il suffirait de presque rien…. » comme le dit
la chanson, pour que demain nous soyons encore plus nombreux, encore plus forts. « Il suffirait de presque rien…. » comme de dire à un collègue de se syndiquer comme vous à l’ UNSA Territoriaux, pour doubler, tripler
nos effectifs.
C’est le challenge que nous vous proposons de relever pour 2012 car il est porteur de sens et d’espoir. Nous en aurons besoin !
Bonne et heureuse année à toutes et à tous !
Catherine Guérin, Secrétaire Générale
Sommaire :
p3 Édito ;
p4 Activités nationales ;
p6 Dossier : retraites ;
P12 Activités régionales.