Des dizaines de milliers d’agents publics ont répondu à l’appel à la grève et ont défilé dans toute la France, dans l’unité.
Les manifestations, auxquelles les territoriaux ont participé en masse, ont été d’une ampleur inédite.
Et maintenant ?
L’UNSA a défendu sans relâche les éléments à prendre en compte pour que ce projet de retraite ne crée pas de nouvelles injustices.
Les réponses apportées par le Gouvernement seront déterminantes pour notre avenir.
A la veille des annonces précisant la mise en œuvre de cette réforme, les agents de la Fonction publique territoriale attendent des mesures d’équité concernant leurs droits à pension.
A quelques mois des élections municipales, nous demandons aux candidats qui briguent la confiance de leur électorat, d’être les employeurs modèles engagés auprès de ceux qui vont travailler à mettre en œuvre leurs promesses électorales.
Au nom de l’équité, l’UNSA Territoriaux porte les revendications suivantes :
- La retraite, calculée sur l’ensemble des revenus et sur les primes, doit conduire à revoir le mode d’attribution des primes avec l’établissement d’un montant plancher déterminé par référence aux fonctions exercées en comparaison de la Fonction publique de l’Etat. En l’absence la réforme vient punir les agents territoriaux.
- La totalité du temps travaillé doit permettre une rémunération ouvrant des droits à la retraite et les jours travaillés déposés sur un C.E.T. doivent être budgétisés par l’employeur afin d’en permettre la rémunération dans la Fonction publique territoriale comme dans la Fonction publique de l’Etat et dans la Fonction publique hospitalière.
- La pénibilité et l’usure professionnelle doivent être reconnues dans la Fonction publique territoriale, et compensées, que les métiers soient exercés majoritairement par des hommes que par des femmes. Aussi, l’atteinte significative à l’espérance de vie ou de la dangerosité qui ne saurait être remise en cause lors de la liquidation de la pension comme le prévoit le rapport Delevoye.